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Themenblock 1: Medizinalisierung des Körpers


Freitag, 25. November 2005, 17h45 - 18h45



WORKSHOP 1: "Körper" in der Spätmoderne

» Prof. Dr. Barbara Duden
Universität Hannover

Inhalt
Abstract folgt



WORKSHOP 2: Hybride Körper

» Dr. Oliver Decker
Universität Leipzig

Inhalt
Techniken der Körpergestaltungen gehören zur Alltagskultur. Diese neue Präsenz an Körpertechniken zeigt den Körper nicht nur als äußerlich zu gestaltenden, sondern die Gestaltungstechniken überschreiten die Körpergrenzen, durchdringen den Körper. Die Zunahme von invasiven Körpergestaltungen weist eine Koinzidenz mit einer anderen Entwicklung auf: Die Medizin wie auch der naturwissenschaftliche Erkenntnisfortschritt scheinen es zu gestatten, bisher naturförmig imponierende Körper unter die Autonomie des Individuums zu bringen. In verschiedenen Arbeiten ist der Autonomieversuch, in anderen der tatsächliche Autonomiegewinn durch Körpergestaltungstechniken betont worden. Im Vortrag wird diese These hinsichtlich ihrer kulturellen und individuellen Plausibilität diskutiert. Mit dem Verständnis des hybridisierten Körpers, des Körpers als Prothese des Ichs gewinnen die Körpergestaltungstechniken eine Tiefendimension. Mit einem älteren Konzept, mit dem in den sechziger Jahren die Konstitutionsbedingungen von Subjektivität kritisiert worden sind, kann dieser Tiefe Schärfe verliehen werden: der repressiven Entsublimierung.



WORKSHOP 3: De-/Regulierung von Geschlecht? Reprogenetik als Verkörperungstechnologie

Inhalt
In diesem workshop werden einige Ergebnisse der Dissertation "Genetisierung der Zeugung" (Publikation: 2006) vorgestellt und entlang derer unterschiedliche Phänomene sich verschiebender Vorstellungen von "genetischen" Krankheits-/Gesundheitsbegriffen und Geschlecht diskutiert.

Was ich in meiner an diskursiven Praxen interessierten Arbeit versucht habe, war mit Michel Foucault und Georges Canguilhem entlang dem Begriff der Normalisierungen in dem diskursiven Feld zukünftiger menschlicher Reproduktion neue Vorstellungen von Gesundheit, Gender und Reproduktion oder "Fortpflanzung" zu finden.
Der Arbeit vorausgegangen war die sich dann bestätigende These, eines fundamental neuen Diskursansatzes zur menschlichen Reproduktion und Gesundheit. Bis Mitte der 90er Jahre erschienen Ideen zu menschlicher Reproduktion und reproduktiven Technologien separat in zwei verschiedenen Diskursfeldern in allgemeiner ebenso wie in spezieller wissenschaftlicher Fachliteratur im deutschsprachigen Raum: entweder waren sie antinatalistisch gegen die Fortpflanzung bestimmter Bevölkerungen gerichtet oder heilungsorientiert auf das Leiden nicht-fortpflanzungsfähiger Paare. Von etwa 1996 an aber taucht sehr langsam etwas Neues auf: In manchen Texten und Interviews laufen pro- und antinatilistische Konzepte in eins. In solchen Darstellungen werden Unfruchtbarkeit und Laborzeugung als Standard für jedeEn beschrieben und sind der "stochastischen" "wilden" Zeugung außerhalb der Labore vorzuziehen.
Es findet sich also ein diskursives Feld, in dem Zukunftsvisionen einer "Empfängnis/ Zeugung jenseits von Sex und Gender" verschmelzen mit "Gesundheitsversprechenden Genen". Dieses Feld wird konturiert durch verschiedenste menschliche und "nicht-menschliche Akteure" (Bruno Latour), wie beispielsweise Reproduktionsbiologen und Biochemiker, die in Zeitschriften Interviews geben; gleichgeschlechtliche Gruppen, auf deren z.T. zeugungs-emanzipatorische Diskursstränge rekurriert wird, aber auch von technologischen Hilfsmitteln.
Im Zuge dieses selben Vorgangs wird "Infertilität" einerseits zu einem wünschenswerten Zustand, der für die Laborzeugung qualifiziert, andererseits wird sie im Kampf um den Zugang zu den Technologien zu einer "disability" (vgl. http://www.usdoj.gov/crt/ada/pubs/ada.txt). Im Zuge weiterer Verschiebungen zwischen Pathologisierung/ Entpathologisierungen werden auch bisher für die Reproduktion "verworfene" Körper (ältere, singles etc.) mit einer emanzipatorischen Geste eingeladen. Auf diese Weise eröffnen diese Diskursstränge emanzipatorische Perspektiven im Kontrast vor allem mit dem deutschsprachigen naturalistischen Körper- und Reproduktionsdiskurs. Andererseits wird vor allem auf das argumentative Werkzeug des Determinismus (Bio- und Sozialdeterminismus) rekurriert, der z.T. auch den Gegendiskurs einfärbt. Diskussionsvorschläge:
- Das Neue an sog. Neuen Reproduktionstechnologien ist, dass nicht "Kontrolle" sondern (wissenschaftliche und wirtschaftliche und individuelle) "Freiheit" ihre grundlegende Kategorie ist (Adele Clarke: Es werden Nischen der biotechnologischen Bearbeitung von Genmaterial erschlossen; vgl. Foucault: Gouvernementalität).
- In weiten Bereichen ergeben sich u.a. durch diesen Freiheitsdiskurs (in einem geschlechtlich und körpernormativ hochaufgeladenen Feld) Überschneidungen zwischen diesen reprogenetischen Strängen (enhancement statt Krankheitsheilen) und der ästhetischen Chirugie (sog. Schönheitsoperationen; vgl. Kathy Davis (1995): Reshaping the Female Body - The Dilemma of Cosmetic Surgery)
- Ist Technik und Technologie frei von Ideologie oder Diskurs, können Techniken als emanzipatorische Instrumente gelten?
- Wie können integrative (Körper-)Konzepte ohne naturalistische oder andere identitäre Festschreibungen denkbar sein?



WORKSHOP 4: Corps et genre

» Dr. Cynthia Kraus
Université de Lausanne

Les communications présentées par les étudiant.e.s. ont été élaborées en lien avec le cours de "Sociologie des sciences dans une perspective de genre" (ou feminist science studies) de Cynthia Kraus sur la fabrication du sexe biologique (Université de Lausanne, 2004-5). La préparation au colloque s'est poursuivie en dehors des cours grâce à la motivation des étudiant.e.s. L'esprit de cet atelier est de valoriser le travail des étudiant.e.s en cours de formation et de les encourager à prendre la parole dans le contexte scientifique d'un colloque.

Joëlle Rochat, Université de Lausanne, étudiante en sciences sociales, 2ème cycle
Intersexualité et homosexualité : le sexe biologique comme marqueur du désir

1998, Canada, grand débat entre psychiatres et psychologues autour du cas d'un bébé mâle de sept mois auquel les médecins ont réassigné un sexe femelle. A 26 ans, elle dit avoir eu des relations sexuelles avec des garçons mais vit désormais avec une femme, travaille dans une usine où il n'y a presque que des hommes et exerce une activité considérée comme masculine . Les experts débattent autour de la question suivante : Devons-nous considérer l'opération comme un échec ?

L'intersexualité et l'homosexualité constituent des thèmes préoccupants pour nos sociétés occidentales car ils remettent fortement en cause la « naturalité » du système hétérosexuel, à savoir un sexe par corps et un désir invariablement orienté vers le sexe opposé.
Dans le champ médical, intersexualité et homosexualité seront alors soumises à un processus de pathologisation, un corps sain et désirable n'est en aucun cas un corps qui présente des caractéristiques à la fois masculines et féminines. Fixer, assigner, réajuster, rééquilibrer sont alors les mots d'ordre des médecins face aux corps sexuellement ambigus.
A travers deux exemples empruntés à deux époques différentes, la fin du 19ème et la fin du 20ème, je propose de mettre en exergue, d'une part, l'arbitraire de la définition du sexe biologique, et, d'autre part, les liens étroits qu'entretiennent intersexualité et homosexualité dans leur construction et définition au sein du milieu médical.

Nicolas Ceppi, Université de Lausanne, étudiant en sciences sociales, 2ème cycle
Efficacité du concept de dysphorie de genre pour et contre les transsexuel·le·s

L? influence déterminante de la médecine moderne dans notre conception du corps humain, de même que la fiabilité des outils technologiques que cette discipline a contribué à développer, sont sans doute la raison principale pour laquelle les interventions sur notre apparence passent souvent par la salle d?opération. Cependant, de façon plus directement visible que la chirurgie esthétique, le transsexualisme interpelle certains principes de notre société. Comment concevoir qu?un homme puisse devenir femme et vice-versa ? Ce problème posé à la norme par la possibilité technologique de changer de sexe trouve une réponse dans l?intervention de deux dimensions dans le processus d?accès au transsexualisme, la psychiatrie et le droit : L?opération ne peut être pratiquée sans l?aval de la justice, qui se fonde toujours sur la demande explicite d?un·e candidat·e au transsexualisme et sur une analyse psychiatrique sensée diagnostiquer une éventuelle « dysphorie de genre ». Comprendre la fonction de cette procédure est une première étape dans la l?étude du phénomène transsexuel. Le double pré-requis candidat·e-analyse à l?intervention médicale est intéressant à étudier car il intègre à la fois le vécu d?un individu et sa soumission aux normes et aux jugements de la psychiatrie. Dès lors, on peut se demander comment s?articule et ce qu?implique le lien entre ces deux entités - la personne transsexuelle dans son expérience et la psychiatrie - et pourquoi ils adoptent souvent les mêmes discours. Pour trouver les réponses à ces interrogations, deux angles d?attaque apparaissent comme essentiels : la construction historique de la catégorie transsexuelle dans le champ psychiatrique et l?activité de la communauté transsexuelle.

Saudou Elise
« Quand je me regardais dans la glace, je voyais une charmante jeune fille, mignonne, qui plaisait aux hommes et qui était en quelque sorte complètement banale. Donc, effectivement, c'était pour moi très irritant que cela ne se montre pas sur mon visage, cette différence. Je pense que toutes les opérations chirurgicales ont inscrit de la différence. C'est cette différence qui m'intéressait. »

Cette citation provient de l'artiste française Orlan, principalement connue pour avoir réalisé des performances avec son corps grâce à la chirurgie esthétique. A travers neuf opérations, elle s'est inspirée de canons de beauté d'époques et de pays différents qu'elle a morphés sur son visage. Implants frontaux, pommettes saillantes, front dégarni, le physique d'Orlan est résolument hors norme, et loin des standards de beauté actuels. Au-delà de la controverse qu'a suscité ses opérations chirurgicales, c'est un questionnement sur les normes d'idéaux corporels et une redéfinition du Beau qu'Orlan met en perspective dans son euvre. Je me propose donc, à travers l'exemple d'Orlan, de m'attarder sur la question de la beauté, pour la lire en terme de devoir, et ainsi mieux cerner ses enjeux et ses conséquences.

Céline Schnegg
Avortement médicamenteux : lorsque l'expérience vient aux femmes

Je me propose, dans le cadre de cette communication, de réfléchir à la production de l'expérience que font les femmes de l'avortement médicamenteux. Le RU-486 est présenté par toutes et tous, médecins et militantes féministes, comme une technologie médicale révolutionnaire et émancipatrice pour les femmes, l'argument principal étant que les femmes deviennent participantes actives de leur interruption de grossesse. Toutefois, l'analyse de témoignages de femmes nous fait voir un paradoxe tout à fait central : en même temps que les femmes se revendiquent en tant qu'actrices de leur expérience abortive, elles deviennent productrices de leur disciplinarisation. Les femmes décrivent leur avortement par voie chimique comme un phénomène naturel (elles l'associent à une fausse-couche), une expérience individuelle et intime dont elles seraient les seules responsables et coupables. Au travers de ce discours et de leur ressenti, les femmes deviennent (re-) productrices de genre. Ainsi, et non sans ambiguïté, les femmes sont corrélativement objets d'un pouvoir disciplinaire matérialisé dans le médicament abortif et actrices de leur expérience. Le RU-486 nous apparaît alors comme une technologie de normalisation des corps et de l'expérience abortive ou, plus précisément, comme un outil de re-naturalisation d'un évènement contre-nature car relevant d'une décision éminemment sociale, celle de refuser la maternité.



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17.09.07 22:42


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