Workshops/Exkursion
|
1. Dialogues interreligieux
|
Par sa nature et sa mission spirituelle dans le monde, la religion est (et doit être) le miroir de la paix du ciel sur terre. Elle est le facteur le plus important de coexistence pacifique des peuples, indépendamment des convictions religieuses de ceux-ci. Cependant, la religion s’incarne dans la société humaine. Elle ne doit jamais séparer :
- la vie terrestre de ses croyants et leurs besoins, d’une part
-et, d’autre part, son enseignement et le contenu spirituel de celui-ci concernant le rapport équilibré que l’homme doit avoir avec Dieu et avec le monde.
Dans ce contexte, la religion ne peut, seule, imposer la paix ni empêcher la guerre entre peuples, étant donné que son message spirituel ne peut pas toujours enrayer les tensions du monde. Mais par son enseignement, elle peut sans cesse édifier l’homme de paix, de justice sociale et de coopération sincère dans les relations entre peuples. Le dialogue interreligieux doit ouvrir de nouvelles perspectives à l’humanité et imposer une recherche commune sur ce que signifie la religion face aux grands projets sociaux de notre époque.
Dirigé par: Gary Vachicouras, maître assistant à l'Institut d'études supérieures en théologie orthodoxe
|
2. Normes religieuses et normes séculaires
|
Le rapport entre les normes religieuses et les normes de la société varie selon les religions et les sociétés. Nous avons deux cas de figure où ces normes ne forment qu’un seul ensemble. Soit les normes sociétales sont entièrement soumises aux normes religieuses, comme dans le modèle islamiste ou dans certaines sectes, soit la religion est subordonnée au pouvoir politique et les normes religieuses doivent être avalisées par l’Etat, comme dans les religions d’Etat (constitution civile du clergé durant la Révolution française). Même dans ces deux situations extrêmes, la réalité s’écarte du modèle : il existe un fort courant modernisateur dans la République islamiste d'Iran et les prêtres réfractaires sont là pour nous montrer qu’on ne peut pas supprimer une religion par décret. Il s’agit de s’intéresser à la coexistence de ces deux types de normes, particulièrement dans les sociétés européennes où la capacité de contrôle social des religions traditionnelles s’est peu à peu amenuisée, ce qui ne signifie pourtant pas la disparition de religiosité, ni la disparition de l’ethos judéo-chrétien.
Bibliographie conseillée :
Gene Burns, The Politics of Ideology : The Papal Struggle vith Liberalism, American Journal of sociology n°95 : 5, 1990, pp1123-52.
Claude Vovay, Les Eglises vont-elles disparaître ?, Rev. Chsociol. n°3, 1991, pp.549-568.
Mark Chaves, Secularization as Declining Religious Authority, Social Forces n°72 : 3, 1994, pp749-774.
Danielle Hervieu-Leger, quelques recompositions culturelles du catholicisme françaisciologie et sociéte n°22 : 2, 1990, pp 195-206.
Dirigé par: Eric Moachon, assistant et doctorant au département de sociologie, Genève
|
3. Ethique et religion: la place de la religion en démocratie
|
Dans les sociétés démocratiques contemporaines, l'argument d'autorité n'est plus considéré comme un fondement adéquat de la validité des normes éthiques. Ainsi, la simple référence à une parole divine ou à un corpus doctrinal ne suffit pas à emporter l'adhésion des membres d'une collectivité démocratique. Si elle souhaite promouvoir ses conceptions, la religion doit donc emprunter d'autres voies lui permettant de peser sur le débat public. Il s’agit d'examiner ce nouveau rôle de la religion dans les sociétés démocratiques à travers l'évocation de deux cas particuliers :
a) les droits de l'homme, dont on sait l'hostilité qu'ils ont suscitée auprès de nombreux hommes d'Eglise du XIXème siècle et qu'ils continuent de provoquer chez d'autres courants religieux,
b) la question sociale dans le contexte actuel de la mondialisation économique et financière.
Dirigé par: Jean-Michel Bonvin, Prof. à l'Université de Fribourg et Hugues Poltier, MER à la
section de philosophie de l'Université de Lausanne
|
4. Religion & conflits
|
La violence dans nos sociétés ne semble pas diminuer; bien au contraire, elle resurgit toujours avec des moyens et des stratagèmes de plus en plus perfectionnés, provoquant la destruction de la vie humaine et mettant en danger son épanouissement. A l’image des activités dans de nombreux domaines de la vie, la violence et ses moyens se sont rationalisés, afin de mieux servir le pouvoir et la force. Les armes, sous toutes leurs formes, deviennent ainsi une marchandise pour soutenir les économies des pays.
Lors de cet atelier, les questions seront les suivantes : les religions provoquent-elles vraiment la violence? Si elles n'affichent pas ouvertement une telle intention, peuvent-elles induire des actes violents? Dans l'éventualité où les religions ne sont pas vraiment à l'origine de violences, on peut cependant se demander si, par elles-mêmes, elles peuvent contribuer à une diminution de la violence dans les sociétés et créer la paix.
Dirigé par: Anand Nayak, (licencié en philosophie et Dr en théologie,) Prof. de missiologie et de science des religions à l’Université de Fribourg, chargé de cours à l’Université de Neuchâtel
|
5. Kohabitation von Religionen
|
1. Kontext
Die Vorstellung vom "Clash of Civilizations" oder dem "Kampf der Kulturen" weist auf eine tief verwurzelte Angst vor "Religionskriegen" hin, auf eine Angst vor religiösen Auseinandersetzungen, wie sie sich fest in unserem Kollektivgedächtnis eingeprägt haben (Kreuzzüge, Dschihad, Zen und Shintu während des Zweiten Weltkrieges, Hindutva, usw.). Das friedliche Zusammenleben der Religionen kommt einem Wunschtraum gleich.
2. Soziologie der interreligiösen Konflikte
Gemäss dem Soziologen Johan Galtung sollte man bei interreligiösen Konflikten unterscheiden zwischen "harten" von "weichen" Elementen innerhalb der religiösen Traditionen. Die Interpretation von Schlüsselbegriffen wie "Dschihad", "Karma" oder "arya-paria" ist nämlich abhängig von den materiellen Bedingungen (z.B. demographischen Voraussetzungen) und sozialen Faktoren (z.B. wirtschaftlicher Art).
3. Mögliche Themen
Im Workshop "Kohabitation der Religionen" geht es darum, sowohl die Konfliktrisiken aufzuzeigen (z.B. die Gefahr fundamentalistischer Auswüchse), die Religionen innewohnen, als auch ihr Kohabitationspotential (z.B. die Metaphorisierung) zu analysieren. Im Hinblick auf diese doppelte Fragestellung können die Teilnehmenden sich entweder mit einer historischen Situation auseinandersetzen (z.B. mit der Satyagraha von Mahatma Gandhi oder mit dem buddhistischen Hoza) oder sich einer aktuellen Frage der religiösen Kohabitation zuwenden (wie z.B. der Frage des Kopftuchtragens an öffentlichen Schulen, dem Problem von Eheschliessungen über die Religionsgrenzen hinweg oder der Frage der religionsbedingten Bedürfnisse im Spitalbereich).
4. Synkretismus - unter welchen Voraussetzungen?
Den Abschluss des Workshops könnte eine Diskussion bilden über die soziologischen Bedingungen für das, was die Koreanerin Hyun-Kyung Chung als "Survival-and-Liberation-Centred-Syncretism" bezeichnet.
Workshopleiter: Richard Friedli, Prof. für Religionswissenschaft, Fribourg
|
6. Religion & Konflikte
|
Gewaltsame Auseinandersetzungen spielen sich entweder zwischen Individuen oder aber zwischen gesellschaftlichen Elementen - Gruppen, Völker oder Staaten - ab. Grob besehen gibt diese Unterteilung die klassische Aufteilung von Individual- und Sozialethik wieder. Im Workshop soll auf die gesellschaftliche Komponente eingegangen werden. Weil hier der Krieg als Extremform des Konflikts das ethische Denken massgebend beeinflusst hat, soll der Frage nachgegangen werden, wie Religionen den Krieg rechtfertigen oder kritisieren. Anhand der Denkfiguren des “gerechten Kriegs” und des “heiligen Kriegs” soll die Brücke zur Ethik geschlagen werden und erörtert werden, inwieweit diese religiös inspirierten Paradigmen, zusammen mit dem Pazifismus, für heutige Konfliktlagen in politischer und soziologischer Sicht Relevanz haben können.
Workshopleiter: Jean-Daniel Strub, Assistent am Institut für Sozialethik, Zürich
|
7. Ethik und Religion am Beispiel der Embryonenforschung
|
Wie wir etwas moralisch beurteilen hat immer auch damit zu tun, wie wir die Welt sehen und den Menschen verstehen, der darin handelt. Der Workshop will von konkreten Fragen zu allgemeinen Problemen zwischen Ethik und Religion vorstossen:
1) Am Beispiel der Embryonenforschung werden Fragen gestellt: Gib es religiöse Argumente, die eine solche Forschung wünschenswert machen (Bekämpfung von Krankheiten), oder umgekehrt sie verbieten (der Embryo als reiner Forschungsgegenstand ohne eigene Würde) ? Allgemeiner: : Was ist der Anfang des Lebens? Was ist eine Person?
2) Sind religiöse Argumente in moralischen Fragen irrational? Fundamentalistisch? Einheitlich? Universalisierbar? Kritisch, ja sogar subversiv gegenüber herrschenden Verhältnissen?
3) Wer entscheidet, was religiös als gut oder schlecht zu gelten hat: die Tradition? Die Kirche? Der Papst? Theologie-, Ethik- oder SoziologieprofessorInnen? Die Basis? Das Gewissen? Was ist der Unterschied zwischen Ethik und Moral?
Workshopleiter: Andreas Peter, Assistent am Institut Romand d’Ethique, Faculté autonome de théologie, Universität Genf
|
8. Excursion: Les hauts lieux religieux de Genève
|
|
|